L’énergie hydrolienne permet de produire une électricité totalement renouvelable grâce à l’exploitation de la force cinétique naturelle des courants marins et fluviaux. Alors que la lutte contre le réchauffement climatique est au centre des préoccupations de la communauté internationale, l’énergie hydrolienne présente un intéressant potentiel de développement (75 GW à l’échelle mondiale) qui en fait une des ressources clés de la réussite des transitions énergétiques des États. La France n’est d’ailleurs pas en reste dans ce domaine : notre pays possède en effet le deuxième potentiel d’Europe après le Royaume-Uni. L’émergence de cette filière pourrait donc représenter une véritable opportunité environnementale et économique.

Les résultats de l’expérimentation d’HydroQuest, qui a immergé une hydrolienne fluviale pendant quatre ans dans la Loire étaient ainsi très attendus. Retour sur le bilan de l’exploitation en conditions réelles de cette turbine retirée fin juin. Observer l’hydrolienne en conditions réelles d’utilisation Novembre 2014. Quelques mois après avoir obtenu l’autorisation de la mairie d’Orléans, la société grenobloise HydroQuest procède à l’immersion de la première hydrolienne fluviale de France dans la Loire. L’objectif de l’opération est simple : tester la fiabilité de l’engin en conditions réelles d’utilisation pendant une période d’au moins trois ans. La turbine restera immergée entre le pont Georges V et le pont de l’Europe pendant quasiment quatre ans. Baptisée HydroQuest River, cette hydrolienne fluviale est à axe de rotation vertical : cet axe est composé de deux colonnes contrarotatives équipées d’un nombre ajustable de turbines à “flux transverse” (technologie adaptée aux faibles courants d’eau). Pour des raisons de contrôle et de maintenance, l’ensemble est fixé sous une barge flottante amarrée au fond du fleuve. L’hydrolienne expérimentée à Orléans affiche une puissance de 40 kW. R accordée au réseau en 2015, elle a permis de générer suffisamment d’électricité pour couvrir les […]