Le numérique fait désormais entièrement partie de notre quotidien et nous simplifie grandement la vie. Ce que l’on oublie parfois, c’est que notre usage des outils numériques implique une consommation importante de ressources énergétiques. Le secteur du numérique engloutit plus de 10 % de la production électrique mondiale. Mais numérique ne rime pas toujours avec consommation excessive d’énergie, et certaines technologies nous permettent au contraire de la limiter et de contribuer ainsi à l’effort global pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. En voici quelques-unes.

Le télétravail et les visio-conférences pour limiter les déplacements

En Suisse, près d’un quart des personnes actives (23,8%) ont recourt au télétravail, au moins de manière occasionnelle. Et cette pratique est plus que jamais d’actualité en cette période de confinement. Le télétravail, en plus de favoriser la conciliation entre vie professionnelle et personnelle, permet de limiter les déplacements pendulaires. Or moins de personnes dans les transports et sur les routes, c’est aussi moins de consommation d’énergie et donc d’émissions de CO2. Attention cependant aux effets « pervers » du télétravail : pour limiter véritablement les ressource et l’énergie, il faut éviter de doubler les surfaces de bureau sur le lieu de travail et au domicile (privilégier les bureaux nomades), éviter d’effectuer du télétravail deux jours par semaine pour pouvoir effectuer des déplacements encore plus lointains les autres jours de la semaine. Et évidemment bien réfléchir au stockage décentralisé de nos données dans des datacenters parfois très polluants. En cette période où nous sommes nombreux à travailler depuis la […]