Dans le cadre de la Stratégie énergétique 2050, le Conseil fédéral ambitionne de remplacer les bus diesel par des technologies de propulsion alternatives neutres en CO 2 . Une étude a été réalisée afin d’analyser l’utilisation des technologies reposant sur l’hydrogène vert pour les transports publics suisses.

Ces dernières années, un intérêt croissant est porté à l’hydrogène en tant que vecteur énergétique. En Europe, le partenariat public-privé Fuel Cells and Hydrogen Joint Undertaking (FCH JU), établi en 2008, s’est fixé pour objectif de soutenir l’introduction des technologies de l’hydrogène sur le marché européen. Entre 2014 et 2020, un budget total de 1,33 milliard d’euros a été investi dans un programme de recherche et d’innovation (R&I) afin de développer un portefeuille de solutions propres et efficaces. Et en juillet 2020, la Commission européenne a inscrit dans la durée sa volonté de développer la filière «hydrogène vert» pour atteindre ses objectifs climatiques en créant l’«European Clean Hydrogen Alliance».

Cette alliance vise un déploiement ambitieux des technologies de l’hydrogène d’ici 2030. Elle a notamment pour objectif de coordonner la production d’hydrogène renouvelable et à faible émission de carbone, la demande dans le domaine de la mobilité et dans d’autres secteurs, ainsi que le transport et la distribution d’hydrogène. Grâce à elle, l’UE prévoit des investissements cumulés dans l’hydrogène propre de 180 à 470 milliards d’euros d’ici 2050 afin de soutenir l’engagement de l’UE à […]