Les gestionnaires de réseaux d’électricité RTE et de gaz GRTgaz (avec Teréga) ont présenté le 14 septembre leurs prévisions respectives sur les risques susceptibles d’affecter l’approvisionnement énergétique durant l’hiver 2022-2023. Que faut-il en retenir ?

Électricité : un risque « maîtrisable » grâce aux mesures de sobriété

Sans surprise, le risque de tension sur le système électrique sera « accru » dans les prochains mois, indique RTE. Dans son étude prévisionnelle portant sur l’hiver 2022-2023 (1) , RTE précise que « la période de vigilance commence exceptionnellement dès l’automne et s’étend désormais sur plusieurs mois ». Parmi les facteurs menaçant l’approvisionnement durant l’hiver à venir figure bien sûr la crise gazière, à laquelle s’est ajoutée « une seconde crise, portant sur la production nucléaire » avec l’indisponibilité d’une partie du parc en raison de l’identification de défauts de corrosion.

Sur ce second point, le gestionnaire de réseau se montre toutefois rassurant : « l’incertitude s’est réduite ces derniers mois, dans un sens favorable […] et porte désormais sur le rythme effectif de remise en service des réacteurs » arrêtés. RTE distingue différents scénarios : celui dit « intermédiaire » table en particulier sur une disponibilité de 45 GW de capacités nucléaires en janvier 2023 (sur un total de près de 61 GW ) avec une consommation d’électricité stable ; dans ce cas, « les risques se manifestent essentiellement en cas d’hiver froid, et plus spécifiquement dans les situations combinant vague de froid et […]

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