Face à la ville high-tech toujours plus connectée et énergivore, certaines villes préfèrent prendre le virage du low-tech. Car si la technologie peut aider à la transition écologique, reste à l’utiliser à bon escient et avec parcimonie. Partons à la découverte de ce nouveau modèle urbain.

La ville high-tech, où l’approche technocentrée

L’approche technocentrée, matérialisée par les high-tech, suppose que les innovations technologiques apportent toutes les solutions aux problèmes actuels, notamment les changements climatiques. Son but est d’optimiser les flux d’énergies et de ressources grâce à la révolution numérique et aux technologies vertes. Le problème principal de cette approche est qu’elle demande, paradoxalement, beaucoup de ressources et d’énergies. Les nouvelles technologies du numérique, toujours plus connectées, consomment une quantité astronomique d’énergie. Ainsi, si Internet était un pays, il serait le troisième plus gros consommateur d’énergie au niveau mondial ! De plus, ces innovations sont parfois très compliquées à recycler, ce qui empêche la mise en place d’une économie circulaire bénéfique à notre planète. La croissance verte prônée par les approches technocentrées semble donc poser encore de nombreuses questions quant à sa réalisation concrète.

Dans un précédent article « Smart Cities : nouveaux modèles pour assurer la durabilité du territoire » , nous montrions justement l’évolution de ce concept, d’une approche à la base hyper technologique, à une approche centrée sur l’humain. Les smart cities, au départ vitrines de la mouvance high-tech, se tournent en effet de plus en plus vers une démarche low-tech, non plus basée sur l’intelligence artificielle […]