On l’a vu lors de l’épisode 1 : les activités numériques, et par extension l’intelligence artificielle, entraînent indirectement des émissions de gaz à effet de serre (GES), ceci en fonction de l’origine de l’électricité consommée. Mais les algorithmes d’apprentissage machine (pour simplifier, on parlera d’intelligence artificielle), avec leur formidable capacité à apprendre par l’exemple à partir de larges quantités de données, peuvent aussi devenir nos alliés pour préserver l’environnement et le climat.

À condition de bien les utiliser. C’est possible à plusieurs niveaux: le logement, le bâtiment, la ville — devenue smart city —, la planète dans son ensemble. La preuve en quelques exemples, assurément non exhaustifs, mais qui illustrent la large palette des possibles.

Des bâtiments plus économes en énergie

Partons du logement, qui représente la troisième source d’émissions de GES, derrière les transports et l’alimentation. Afin de regagner le contrôle des dépenses de chauffage — et de leur impact climatique —, une myriade de solutions domotiques connectées ont vu le jour. Sur ce marché déjà dense, la jeune pousse genevoise E-nno tire son épingle du jeu grâce à son modèle économique original, qui cible directement […]