Le Conseil des Etats a adopté le 31 mai les motions Suter et Müller qui chargent le Conseil fédéral d’élaborer une stratégie en matière d’hydrogène vert pour la transition énergétique. Alors que l’Union Européenne a lancé en février 2021 son «partenariat pour l’hydrogène propre» avec un budget de 600 milliards d’euros, l’Office fédéral de l’énergie élabore une feuille de route pour la Suisse sur laquelle le Conseil fédéral va s’appuyer. Heidi.news a examiné les options possibles.

Pourquoi c’est critique. L’hydrogène vert, autrement dit produit à partir de sources renouvelables comme le solaire, permet à la fois de stocker de l’électricité et d’alimenter des véhicules équipés de piles à combustible. Ne produisant quasiment pas de gaz à effet de serre, ce cycle hydrogène vert et électricité est considéré comme crucial pour sortir des énergies fossiles, et désormais d’alléger leur facture croissante. Pour la Suisse, ce serait un moyen de stocker en masse de l’électricité renouvelable dont les périodes de production (en été) ne correspondent pas à celles de consommation (en hiver). Reste que, comme souvent en matière d’énergie, il ne faut pas se bercer d’illusions: la production d’hydrogène 100% vert et local restera marginale.