Face au risque d’une pénurie de gaz et d’électricité, la Confédération appelle la population à réduire sa consommation. Mais de nombreuses mesures de sobriété efficaces nécessitent une réflexion sur le long terme, estime le directeur de l’association négaWatt suisse David Moreau.
Le froid mordant de l’hiver approche. Pas question néanmoins d’abuser de la vanne du chauffage: face au spectre d’une pénurie de gaz et d’électricité, la population est appelée à se serrer la ceinture en réduisant sa consommation d’énergie . Une sobriété d’urgence, pour le moment communiquée à travers une série de recommandations de la Confédération , qui pourraient – en cas de force majeure – virer aux restrictions obligatoires. Pourtant, l’appel à une diminution de la consommation ne date pas d’hier.
Depuis longtemps, des chercheurs et penseurs tirent la sonnette d’alarme , en affirmant que dans un monde aux ressources limitées, la sobriété n’est qu’une question de temps: reste à savoir si elle sera réalisée de manière anticipée et volontaire, ou désorganisée et autoritaire.
